29 janvier 2008
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13:53
Notre virtuose n'allait bien sûr pas s'arrêter en si bon chemin.
Sortie en 1989 du cd "Glen River" qui recevra en 1990 le prix de l'Académie Charles Cros.

Paul Faure aux claviers et Patrice Guillaumat aux percussions pour seconder le duo infernal de Robert Le Gall et Youenn Le Berre.
Un disque uniformément beau qui démarre avec "Glen River" où la cornemuse écossaise fait merveille.
"Jigger Jig" où Youenn est de nouveau très inventif à la flûte.
"Glaz Noz" sorte de poursuite endiablée entre la flûte et le violon dans laquelle nos deux compères y vont de terribles improvisations jazz.
Dans "Uilean Mandinga" Robert Le Gall démontre tout son talent à la guitare électrique.
Beaucoup de bonnes percussions et de bons claviers dans le titre "Colombaneon".
"Noces de granit" est pour moi le sommet de ce cd.
Composé par Pierre et François Daniel cette magnifique mélodie est un dialogue entre bombarde et cornemuse (tous deux joués par Youenn).
Un morceau qui fait un peu penser à la musique des bagadou.
"la Tarentule" évoque une folle danse de cette "sympatique" araignée, un air dominé par la guitare électrique. "Steren" avec ses nombreux changements de rythmes fait référence à la musique irlandaise où whistle et guitare acoustique se mélangent gaiement.
Enfin "les chants Bothorel" termine tout en douceur le disque par un dialogue entre une flûte basse et une flûte traversière classique.
Il faudra attendre cinq ans avant que Gwendal ne sorte "Pan ha Diskan" en 1994.
Si Paul Faure, Marc Hazon, Michel Valy (ex.Stivell), François Ovide et quelques autres participent à cet enregistement, "Pan ha Diskan" est avant tout une réalisation de Youenn et Robert.
Presque toutes les compositions, tous les arrangements sont de nos deux complices qui se complètent à la perfection.
Robert Le Gall est omniprésent aux guitares, basses, mandoles, violons et à la programmation des claviers.
Youenn lui prend en charge tous les instruments à vent.
Un disque aux couleurs très variées.
La Bretagne bien sûr avec la bombarde dans "Pan ha Diskan" où le très beau titre "Menez Avel".
L'Irlande bien représentée aussi par des titres comme "Data prisa" ou "Erwan O'Clock".
Un morceau comme "Aber drach" assez calme fait un peu penser à L'Italie.
Tandis que des titres comme "N'Douagad" ou "N'Douar" ont eux des consonnances carrément africaines.
Un disque donc très universel.
Après cela, Youenn Le Berre va prendre un peu de distance par rapport à Gwendal.
Robert Le Gall lui va rejoindre pour cinq ans le groupe d'Alan Stivell.
En 1996, Youenn va participer à une création musicale du piper irlandais Liam O' Flynn (Planxty).
En 1997, c'est Niam Parsons, une autre irlandaise qui l'invitera sur un de ses albums.
En 1997, Youenn rencontre les flûtistes Nasredine Dalil et Michel Sikiotatis qui pratiquent
la musique berbère.
Dans une interview, Youenn déclare qu'il a été tré étonné par les similitudes qui existent entre la musique bretonne et la musique berbère.
Nos trois flûtistes forment alors le groupe "Mugar" avec quelques autres musiciens.
Et cette musique est un curieux mélange de traditionnels berbères, de traditionnels bretons et de compositions.
Puis en 1998, formation du groupe "Iguan" avec François Ovide et Robert le Gall.
En 2000, Thomas Bouchérifi-Kadiou, Tony Bonfils et Claude Samard créent le groupe "Krozal" et demandent à Youenn et Robert de venir les épauler.
Krozal propose une musique assez rock en poussant un cri de révolte suite à la marée noire de l' Erika.
Ce groupe qui avait de belles idées musicales et des textes bien sentis se séparera pourtant après un premier disque prometteur.
Hughes de Courson (que l'on a bien connu avec Malicorne dans les années '70 & '80) s'est depuis longtemps reconverti dans la production d'artistes.
Lui aussi cultive un goût particulier pour les mélanges ethniques.
En musique, il a déjà créé "Mozart L'Egyptien" qui mixte allègrement des musiques apparement aux antipodes.
En 2001, il décide de recommencer l'expérience avec "O' Stravaganza" (Vivaldi l'Irlandais !)
Il invite donc une formation classique de musiciens italiens qu'il fait jouer avec des musiciens irlandais. Et invite Youenn Le Berre à jouer du low whistle sur ce disque.
Un résultat assez étonnant !
Après ces expériences multiples, Youenn va revenir à Gwendal en 2005.
"War Raog" (en avant) est le titre de ce dixème cd qui parait 33 ans après la formation du groupe.
Si Robert Le Gall (présent sur quatre titres) a encore un "pied" dans le groupe, tous les autres membres sont nouveaux.
Jean-Claude Philippe est au violon, Ludo Mesnil aux guitares, Jérôme Guéguen aux claviers, David Rusaouën à la batterie et Pascal Sarton (ex. Stivell aussi) à la basse.
Donc une formation assez rock.
Pratiquement toutes les musiques ont été composées par Youenn.
"Joke" est une jig au style bien irlandais. "Gave Hot" est encore un dialogue entre bombarde et guitare électrique. "Gigue O' Low" un air où flûte, guitare et violon dominent.
Puis vient "la Nina del Norte" (la fille du Nord) une chanson très douce qui est la deuxième chanson de Gwendal en 33 ans !
Chanson très bien interprétée par Bénédicte Lécroart qui crée une parenthèse de tendresse dans un disque très rythmé.
La chanson a été écrite en espagnol par Hugues de Courson peut-être pour rendre hommage au public d'Espagne dans lequel Gwendal compte de très nombreux fans ?
Après, le cd reprend de plus belle avec des morceaux très rythmés où tous les membres du groupe y vont de grandes envolées.
Mélange de reel et de rock avec "Skai reel" . Fameuse batterie de david Rusaouën dans "Stand all". "Suite d'Arrée", une série diabolique d'airs irlandais avec beaucoup de claviers, de violons, de guitares et de whistles.
"War Raog" termine le disque dans une forme de complainte avec de nombreuses variations de la cornemuse et de la guitare de Robert Le Gall.
Pour leur retour, Gwendal proposent vraiment un disque très abouti.
Et pour terminer, une autre petite vidéo de ce TRES grand monsieur de la musique bretonne.
Sortie en 1989 du cd "Glen River" qui recevra en 1990 le prix de l'Académie Charles Cros.

Paul Faure aux claviers et Patrice Guillaumat aux percussions pour seconder le duo infernal de Robert Le Gall et Youenn Le Berre.
Un disque uniformément beau qui démarre avec "Glen River" où la cornemuse écossaise fait merveille.
"Jigger Jig" où Youenn est de nouveau très inventif à la flûte.
"Glaz Noz" sorte de poursuite endiablée entre la flûte et le violon dans laquelle nos deux compères y vont de terribles improvisations jazz.
Dans "Uilean Mandinga" Robert Le Gall démontre tout son talent à la guitare électrique.
Beaucoup de bonnes percussions et de bons claviers dans le titre "Colombaneon".
"Noces de granit" est pour moi le sommet de ce cd.
Composé par Pierre et François Daniel cette magnifique mélodie est un dialogue entre bombarde et cornemuse (tous deux joués par Youenn).
Un morceau qui fait un peu penser à la musique des bagadou.
"la Tarentule" évoque une folle danse de cette "sympatique" araignée, un air dominé par la guitare électrique. "Steren" avec ses nombreux changements de rythmes fait référence à la musique irlandaise où whistle et guitare acoustique se mélangent gaiement.
Enfin "les chants Bothorel" termine tout en douceur le disque par un dialogue entre une flûte basse et une flûte traversière classique.
Il faudra attendre cinq ans avant que Gwendal ne sorte "Pan ha Diskan" en 1994.

Presque toutes les compositions, tous les arrangements sont de nos deux complices qui se complètent à la perfection.
Robert Le Gall est omniprésent aux guitares, basses, mandoles, violons et à la programmation des claviers.
Youenn lui prend en charge tous les instruments à vent.
Un disque aux couleurs très variées.
La Bretagne bien sûr avec la bombarde dans "Pan ha Diskan" où le très beau titre "Menez Avel".
L'Irlande bien représentée aussi par des titres comme "Data prisa" ou "Erwan O'Clock".
Un morceau comme "Aber drach" assez calme fait un peu penser à L'Italie.
Tandis que des titres comme "N'Douagad" ou "N'Douar" ont eux des consonnances carrément africaines.
Un disque donc très universel.
Après cela, Youenn Le Berre va prendre un peu de distance par rapport à Gwendal.
Robert Le Gall lui va rejoindre pour cinq ans le groupe d'Alan Stivell.
En 1996, Youenn va participer à une création musicale du piper irlandais Liam O' Flynn (Planxty).
En 1997, c'est Niam Parsons, une autre irlandaise qui l'invitera sur un de ses albums.
En 1997, Youenn rencontre les flûtistes Nasredine Dalil et Michel Sikiotatis qui pratiquent
la musique berbère.
Dans une interview, Youenn déclare qu'il a été tré étonné par les similitudes qui existent entre la musique bretonne et la musique berbère.
Nos trois flûtistes forment alors le groupe "Mugar" avec quelques autres musiciens.
Et cette musique est un curieux mélange de traditionnels berbères, de traditionnels bretons et de compositions.
Puis en 1998, formation du groupe "Iguan" avec François Ovide et Robert le Gall.
En 2000, Thomas Bouchérifi-Kadiou, Tony Bonfils et Claude Samard créent le groupe "Krozal" et demandent à Youenn et Robert de venir les épauler.
Krozal propose une musique assez rock en poussant un cri de révolte suite à la marée noire de l' Erika.
Ce groupe qui avait de belles idées musicales et des textes bien sentis se séparera pourtant après un premier disque prometteur.
Hughes de Courson (que l'on a bien connu avec Malicorne dans les années '70 & '80) s'est depuis longtemps reconverti dans la production d'artistes.
Lui aussi cultive un goût particulier pour les mélanges ethniques.
En musique, il a déjà créé "Mozart L'Egyptien" qui mixte allègrement des musiques apparement aux antipodes.
En 2001, il décide de recommencer l'expérience avec "O' Stravaganza" (Vivaldi l'Irlandais !)
Il invite donc une formation classique de musiciens italiens qu'il fait jouer avec des musiciens irlandais. Et invite Youenn Le Berre à jouer du low whistle sur ce disque.
Un résultat assez étonnant !
Après ces expériences multiples, Youenn va revenir à Gwendal en 2005.

"War Raog" (en avant) est le titre de ce dixème cd qui parait 33 ans après la formation du groupe.
Si Robert Le Gall (présent sur quatre titres) a encore un "pied" dans le groupe, tous les autres membres sont nouveaux.
Jean-Claude Philippe est au violon, Ludo Mesnil aux guitares, Jérôme Guéguen aux claviers, David Rusaouën à la batterie et Pascal Sarton (ex. Stivell aussi) à la basse.
Donc une formation assez rock.
Pratiquement toutes les musiques ont été composées par Youenn.
"Joke" est une jig au style bien irlandais. "Gave Hot" est encore un dialogue entre bombarde et guitare électrique. "Gigue O' Low" un air où flûte, guitare et violon dominent.
Puis vient "la Nina del Norte" (la fille du Nord) une chanson très douce qui est la deuxième chanson de Gwendal en 33 ans !
Chanson très bien interprétée par Bénédicte Lécroart qui crée une parenthèse de tendresse dans un disque très rythmé.
La chanson a été écrite en espagnol par Hugues de Courson peut-être pour rendre hommage au public d'Espagne dans lequel Gwendal compte de très nombreux fans ?
Après, le cd reprend de plus belle avec des morceaux très rythmés où tous les membres du groupe y vont de grandes envolées.
Mélange de reel et de rock avec "Skai reel" . Fameuse batterie de david Rusaouën dans "Stand all". "Suite d'Arrée", une série diabolique d'airs irlandais avec beaucoup de claviers, de violons, de guitares et de whistles.
"War Raog" termine le disque dans une forme de complainte avec de nombreuses variations de la cornemuse et de la guitare de Robert Le Gall.
Pour leur retour, Gwendal proposent vraiment un disque très abouti.
Et pour terminer, une autre petite vidéo de ce TRES grand monsieur de la musique bretonne.
Glorfinn 01/02/2008 17:24